Né à Romilly-sur-Seine, France (1973)
Vit et travaille à Paris, France
Après des études à l’École Nationale des Beaux-Arts de Bordeaux et à l’Académie des Beaux-Arts Jacques Gabriel Chevalier à Brives, Olivier Masmonteil intègre sa première galerie en 2002. Il part ensuite se former à la Spinnerei à Leipzig (Allemagne). Peintre et voyageur, il réalise son premier tour du monde en 2012.
La possibilité de peindre
Artiste peintre contemporain reconnu pour son univers, Olivier Masmonteil est un amoureux de l’histoire de l’art et de la nature. Riche de vingt-sept années de pratique, son œuvre puise ses sources d’inspiration au travers des voyages, des observations et de la contemplation d’œuvres classiques et autres recherches qui ont donné naissance à des séries aussi variées que ‘Les Baigneuses’, ‘Quelle que soit la minute du jour’ ou encore ‘Le Bain de Diane’.
Avec un corpus aussi conservateur que novateur, Olivier Masmonteil remet au goût du jour la peinture de chevalet en organisant son travail en trois chapitres : ‘La possibilité de peindre’, ‘Le plaisir de peindre’ et ‘Oublier la peinture’.
L’une des maximes qui l’anime: « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche ! » (Pierre Soulages)
Olivier Masmonteil souhaite que sa peinture oscille entre mise en scène théâtralisée du paysage et impressions de corps nus féminins qui s’invitent dans un ballet de références mythologiques. L’artiste puise une partie de ses références dans l’histoire de la peinture classique. Il se l’approprie dans une perspective d’expérimentation du champ des possibles afin de reformuler une équation inédite et singulière qui lui appartient. Reconsidérant le grand théorème de la peinture tant réformé par ses pairs, il propose un nouvel ‘art de peindre’.
Artiste et voyageur, Olivier Masmonteil s’inspire autant des grands maîtres comme Ruysdael et Poussin que de ses propres voyages, spécialement quand il aborde les paysages.
Depuis sa première toile, Olivier Masmonteil n’a cessé d’expérimenter, de découvrir pour accéder à la maîtrise et enfin au plaisir de peindre. Par phases successives, il a su apprivoiser, surmonter l’apprentissage de sa peinture, son médium et son art, finalement se l’approprier et enfin maîtriser ses sujets qui, si aux premières heures de sa peinture étaient l’expression d’un désir de peindre, se sont mués peu à peu en une nécessité de peindre.
Cette évidence installée, Olivier Masmonteil l’a lui-même convertie en un discours rationnel et théorique. Ne cessant depuis lors de réviser et d’affiner son processus créatif pour lequel il a forgé les clefs d’une analyse. Théorisant ainsi sa propre peinture ; l’artiste, quand il crée, n’oublie pas d’interroger l’essence profonde du statut de peintre.